Update - January 8th, 2024
Below are 3 files - a copy of Gillian's email, and the Info-Nego in both French and English.
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Updated: November 4th, 2023
Info-Nego November
Update: October 30th - Message from Common Front - copied from QPAT Facebook page
A Message from the Common Front
Public sector negotiations
Yet another insulting offer
Quebec City, October 29, 2023. – “Much ado about nothing: a pitiful bonus of just 1.3% over five years.” Acute dismay, but hardly surprise, marked the reaction of the Common Front’s spokespersons to this morning’s offer from the Conseil du trésor, which came as an affront. Once again the government has made it clear it hasn’t the foggiest notion of the difficulties faced by public services and the urgent need to save the sinking ship. What’s more, it has shown that it is completely out of touch with our angry and exhausted workers, who are groaning under the burden of public services that are more fragile than ever.
“This offer is yet another slap in the face to the 420,000 workers of the Common Front. It’s an insult. It’s too little, too late. Our people are done turning the other cheek,” thundered Common Front spokesmen François Enault, first vice-president of the CSN, Éric Gingras, president of the CSQ, Magali Picard, president of the FTQ, and Robert Comeau, president of the APTS.
Even though 100,000 people took to the streets in support of the Common Front on September 23, and despite an unlimited general strike mandate adopted by 95% of our membership and the announcement of a first strike day, the mountain has again brought forth a mouse. Since it was first elected in 2018 this government has always manoeuvred to get its own way, to keep the whip hand over everything.
“We don’t see anything in this offer that can head off a strike. We have to face it: a strike is the only way to make the government understand. Since that’s the way they want it, that’s what we’ll be giving them, loud and clear, come November 6” the spokespersons added, indicating that they would of course take the time to analyse the offer in detail and present it to their respective bodies, but there could not be the slightest doubt that it falls short of their members’ expectations.
Wage offer
The wage offer, which went from 9% over five years to 10.3% over the same period, will do nothing to close the huge wage gap between the 420,000 workers of the Common Front and other Quebeckers.
“That new offer won’t get us out of the poorhouse the government wants to keep us in. They’re still running the same bad movie—a disaster movie.”
Let’s not forget that the government has chosen to give parliamentarians a 30% catch-up raise, with additional annual increases on top of that, and that it has offered Sûreté du Québec police officers a 21% raise. All of that needs to be taken into account in any wage agreement to be reached with the Common Front.
“We note that these substantial offers have been made to male-dominated workforces, while public services, 78% female, are offered only crumbs. Once again, women are facing unacceptable discrimination.”
Bonuses
The only sensible thing Minister LeBel has done here is to extend certain bonuses until the collective agreement is renewed, but that’s not a gain—it was already a given. For a government that claims to be a first-rate employer, it would have been a grave error to undermine the working conditions and employment climate of workers in troubled sectors. However, by putting an end to the COVID-19 administrative measures, the government is setting the cat among the pigeons.
Pensions
While it is certainly good news that the government is backtracking on a “withholding” measure it had sought to impose on the Régime de retraite du personnel employé du gouvernement et des organismes publics (RREGOP)—namely, raising the age of retirement without penalty from 55 to 57 for people with 35 years’ service—the plan is still seriously under attack, even though it is in excellent financial health, with such measures as a reduction in required pensions on the pretext of improving the Quebec Pension Plan (QPP).
Sectoral tables
For these negotiations to succeed, we will of course need to reach agreement at the central table, but also at the sectoral tables. “Despite all the signals sent to these tables, such as the cutbacks recently carried out, the management party claims it has no mandate even to talk about its own demands. We really have to wonder how willing and able the government is to arrive at satisfactory agreements in the near future.”
As always, the Common Front will be available to negotiate in order to move these negotiations forward quickly for the benefit of its membership.
For more information on the negotiations: frontcommun.org.
__________
Négociation dans le secteur public
Un dépôt insultant, une fois de plus
Québec, le 29 octobre 2023. – « Beaucoup de bruit pour rien : une bonification pitoyable de seulement 1,3 % sur une durée de cinq ans. » C’est avec une vive déception, mais peu d’étonnement, que les porte-paroles du Front commun ont pris connaissance du dépôt effectué ce matin par le Conseil du trésor, lequel est reçu comme un affront. Encore une fois, le gouvernement démontre son incapacité à comprendre les difficultés vécues dans les services publics et à réaliser l’urgence de sauver le bateau qui est en train de couler. Il prouve de plus sa déconnexion complète face à la colère des travailleuses et des travailleurs qui, épuisés, portent sur leurs épaules des services publics plus que jamais fragilisés.
« Ce dépôt est une nouvelle claque au visage des 420 000 travailleuses et travailleurs du Front commun. C’est une insulte. C’est trop peu trop tard. Pour nos gens, tendre l’autre joue, c’est terminé », ont tonné d’une seule voix les porte-paroles du Front commun, François Enault, premier vice-président de la CSN, Éric Gingras, président de la CSQ, Magali Picard, présidente de la FTQ, et Robert Comeau, président de l’APTS.
Malgré le fait que 100 000 personnes sont venues appuyer le Front commun dans les rues le 23 septembre, malgré un mandat de grève générale illimitée adopté à 95 % et l'annonce d'une première journée de grève, l’éléphant a encore accouché d’une souris. Le gouvernement continue de vouloir tout décider seul, de tout imposer, habitué à manœuvrer ainsi depuis sa première élection, en 2018.
« Nous ne voyons rien dans ce dépôt qui permettrait de lever la grève. Nous devons nous rendre à l’évidence. La grève est la seule solution pour que le gouvernement comprenne. Puisqu’il le souhaite, on va l’exercer haut et fort le 6 novembre prochain », ont renchéri les porte-paroles. Ces derniers ont aussi précisé qu’ils prendront le temps d’analyser le dépôt en détail et en feront la présentation à leurs instances respectives, mais il ne fait déjà aucun doute qu’il n’est pas à la hauteur des attentes de leurs membres.
Offre salariale
L’offre salariale, qui est passée de 9 % sur cinq ans à 10,3 % pour la même période, ne réglera en rien l’immense retard que subissent les 420 000 travailleuses et travailleurs regroupés en Front commun par rapport aux autres Québécoises et Québécois.
« La nouvelle offre salariale ne réussira pas à nous sortir de l’appauvrissement proposé par le gouvernement. Nous jouons toujours dans le même mauvais film, un film catastrophe. »
Rappelons que le gouvernement a choisi de donner aux parlementaires 30 % d'enrichissement et de rattrapage auxquels viendront s’additionner d'autres augmentations annuelles et qu’il a offert 21 % aux policiers de la Sûreté du Québec. L'entente salariale à convenir avec le Front commun devra le considérer.
« Nous constatons que ces offres substantielles ont été offertes à des emplois à majorité masculine, alors que les services publics, composés à 78 % de femmes, ne se font offrir que des miettes. On est encore devant une discrimination inacceptable envers les femmes. »
Primes
En reconduisant certaines primes jusqu’au renouvellement de la convention collective, la ministre LeBel a posé le seul geste sensé dans le contexte, mais il ne s’agit pas d’un gain, c’était déjà acquis. S’attaquer aux conditions de travail et de pratique des travailleuses et des travailleurs œuvrant dans des secteurs en difficulté, de la part d'un gouvernement qui prétend vouloir être un employeur de choix, aurait été une grave erreur. Cependant, en mettant fin à des mesures administratives prévues dans le cadre de la COVID-19, le gouvernement met le feu aux poudres.
Retraite
Le recul du gouvernement sur une mesure de « détention » qu’il voulait imposer au Régime de retraite du personnel employé du gouvernement et des organismes publics (RREGOP) – soit le fait de faire passer la retraite sans pénalité de 55 à 57 ans pour les personnes ayant 35 ans de service – constitue une bonne nouvelle, certes, mais l’attaque majeure demeure alors que le régime est pourtant en excellente santé financière, dont la réduction des rentes exigées sous prétexte d’une bonification du régime de rentes du Québec (RRQ).
Tables sectorielles
Le règlement de cette négociation passe certes par une entente à la table centrale, mais également aux tables sectorielles. « Malgré tous les signaux envoyés à ces tables, dont l’élagage mené récemment, nos vis-à-vis patronaux répondent qu’ils n’ont aucun mandat pour parler même de leurs propres demandes. Nous sommes rendus à nous questionner sur la volonté et la capacité du gouvernement à convenir d'ententes satisfaisantes prochainement. »
Comme toujours, le Front commun sera disponible pour négocier afin de faire avancer cette négociation rapidement, à la satisfaction de ses membres.
Pour plus d'informations sur cette négociation : frontcommun.org.
A Message from the Common Front
Public sector negotiations
Yet another insulting offer
Quebec City, October 29, 2023. – “Much ado about nothing: a pitiful bonus of just 1.3% over five years.” Acute dismay, but hardly surprise, marked the reaction of the Common Front’s spokespersons to this morning’s offer from the Conseil du trésor, which came as an affront. Once again the government has made it clear it hasn’t the foggiest notion of the difficulties faced by public services and the urgent need to save the sinking ship. What’s more, it has shown that it is completely out of touch with our angry and exhausted workers, who are groaning under the burden of public services that are more fragile than ever.
“This offer is yet another slap in the face to the 420,000 workers of the Common Front. It’s an insult. It’s too little, too late. Our people are done turning the other cheek,” thundered Common Front spokesmen François Enault, first vice-president of the CSN, Éric Gingras, president of the CSQ, Magali Picard, president of the FTQ, and Robert Comeau, president of the APTS.
Even though 100,000 people took to the streets in support of the Common Front on September 23, and despite an unlimited general strike mandate adopted by 95% of our membership and the announcement of a first strike day, the mountain has again brought forth a mouse. Since it was first elected in 2018 this government has always manoeuvred to get its own way, to keep the whip hand over everything.
“We don’t see anything in this offer that can head off a strike. We have to face it: a strike is the only way to make the government understand. Since that’s the way they want it, that’s what we’ll be giving them, loud and clear, come November 6” the spokespersons added, indicating that they would of course take the time to analyse the offer in detail and present it to their respective bodies, but there could not be the slightest doubt that it falls short of their members’ expectations.
Wage offer
The wage offer, which went from 9% over five years to 10.3% over the same period, will do nothing to close the huge wage gap between the 420,000 workers of the Common Front and other Quebeckers.
“That new offer won’t get us out of the poorhouse the government wants to keep us in. They’re still running the same bad movie—a disaster movie.”
Let’s not forget that the government has chosen to give parliamentarians a 30% catch-up raise, with additional annual increases on top of that, and that it has offered Sûreté du Québec police officers a 21% raise. All of that needs to be taken into account in any wage agreement to be reached with the Common Front.
“We note that these substantial offers have been made to male-dominated workforces, while public services, 78% female, are offered only crumbs. Once again, women are facing unacceptable discrimination.”
Bonuses
The only sensible thing Minister LeBel has done here is to extend certain bonuses until the collective agreement is renewed, but that’s not a gain—it was already a given. For a government that claims to be a first-rate employer, it would have been a grave error to undermine the working conditions and employment climate of workers in troubled sectors. However, by putting an end to the COVID-19 administrative measures, the government is setting the cat among the pigeons.
Pensions
While it is certainly good news that the government is backtracking on a “withholding” measure it had sought to impose on the Régime de retraite du personnel employé du gouvernement et des organismes publics (RREGOP)—namely, raising the age of retirement without penalty from 55 to 57 for people with 35 years’ service—the plan is still seriously under attack, even though it is in excellent financial health, with such measures as a reduction in required pensions on the pretext of improving the Quebec Pension Plan (QPP).
Sectoral tables
For these negotiations to succeed, we will of course need to reach agreement at the central table, but also at the sectoral tables. “Despite all the signals sent to these tables, such as the cutbacks recently carried out, the management party claims it has no mandate even to talk about its own demands. We really have to wonder how willing and able the government is to arrive at satisfactory agreements in the near future.”
As always, the Common Front will be available to negotiate in order to move these negotiations forward quickly for the benefit of its membership.
For more information on the negotiations: frontcommun.org.
__________
Négociation dans le secteur public
Un dépôt insultant, une fois de plus
Québec, le 29 octobre 2023. – « Beaucoup de bruit pour rien : une bonification pitoyable de seulement 1,3 % sur une durée de cinq ans. » C’est avec une vive déception, mais peu d’étonnement, que les porte-paroles du Front commun ont pris connaissance du dépôt effectué ce matin par le Conseil du trésor, lequel est reçu comme un affront. Encore une fois, le gouvernement démontre son incapacité à comprendre les difficultés vécues dans les services publics et à réaliser l’urgence de sauver le bateau qui est en train de couler. Il prouve de plus sa déconnexion complète face à la colère des travailleuses et des travailleurs qui, épuisés, portent sur leurs épaules des services publics plus que jamais fragilisés.
« Ce dépôt est une nouvelle claque au visage des 420 000 travailleuses et travailleurs du Front commun. C’est une insulte. C’est trop peu trop tard. Pour nos gens, tendre l’autre joue, c’est terminé », ont tonné d’une seule voix les porte-paroles du Front commun, François Enault, premier vice-président de la CSN, Éric Gingras, président de la CSQ, Magali Picard, présidente de la FTQ, et Robert Comeau, président de l’APTS.
Malgré le fait que 100 000 personnes sont venues appuyer le Front commun dans les rues le 23 septembre, malgré un mandat de grève générale illimitée adopté à 95 % et l'annonce d'une première journée de grève, l’éléphant a encore accouché d’une souris. Le gouvernement continue de vouloir tout décider seul, de tout imposer, habitué à manœuvrer ainsi depuis sa première élection, en 2018.
« Nous ne voyons rien dans ce dépôt qui permettrait de lever la grève. Nous devons nous rendre à l’évidence. La grève est la seule solution pour que le gouvernement comprenne. Puisqu’il le souhaite, on va l’exercer haut et fort le 6 novembre prochain », ont renchéri les porte-paroles. Ces derniers ont aussi précisé qu’ils prendront le temps d’analyser le dépôt en détail et en feront la présentation à leurs instances respectives, mais il ne fait déjà aucun doute qu’il n’est pas à la hauteur des attentes de leurs membres.
Offre salariale
L’offre salariale, qui est passée de 9 % sur cinq ans à 10,3 % pour la même période, ne réglera en rien l’immense retard que subissent les 420 000 travailleuses et travailleurs regroupés en Front commun par rapport aux autres Québécoises et Québécois.
« La nouvelle offre salariale ne réussira pas à nous sortir de l’appauvrissement proposé par le gouvernement. Nous jouons toujours dans le même mauvais film, un film catastrophe. »
Rappelons que le gouvernement a choisi de donner aux parlementaires 30 % d'enrichissement et de rattrapage auxquels viendront s’additionner d'autres augmentations annuelles et qu’il a offert 21 % aux policiers de la Sûreté du Québec. L'entente salariale à convenir avec le Front commun devra le considérer.
« Nous constatons que ces offres substantielles ont été offertes à des emplois à majorité masculine, alors que les services publics, composés à 78 % de femmes, ne se font offrir que des miettes. On est encore devant une discrimination inacceptable envers les femmes. »
Primes
En reconduisant certaines primes jusqu’au renouvellement de la convention collective, la ministre LeBel a posé le seul geste sensé dans le contexte, mais il ne s’agit pas d’un gain, c’était déjà acquis. S’attaquer aux conditions de travail et de pratique des travailleuses et des travailleurs œuvrant dans des secteurs en difficulté, de la part d'un gouvernement qui prétend vouloir être un employeur de choix, aurait été une grave erreur. Cependant, en mettant fin à des mesures administratives prévues dans le cadre de la COVID-19, le gouvernement met le feu aux poudres.
Retraite
Le recul du gouvernement sur une mesure de « détention » qu’il voulait imposer au Régime de retraite du personnel employé du gouvernement et des organismes publics (RREGOP) – soit le fait de faire passer la retraite sans pénalité de 55 à 57 ans pour les personnes ayant 35 ans de service – constitue une bonne nouvelle, certes, mais l’attaque majeure demeure alors que le régime est pourtant en excellente santé financière, dont la réduction des rentes exigées sous prétexte d’une bonification du régime de rentes du Québec (RRQ).
Tables sectorielles
Le règlement de cette négociation passe certes par une entente à la table centrale, mais également aux tables sectorielles. « Malgré tous les signaux envoyés à ces tables, dont l’élagage mené récemment, nos vis-à-vis patronaux répondent qu’ils n’ont aucun mandat pour parler même de leurs propres demandes. Nous sommes rendus à nous questionner sur la volonté et la capacité du gouvernement à convenir d'ententes satisfaisantes prochainement. »
Comme toujours, le Front commun sera disponible pour négocier afin de faire avancer cette négociation rapidement, à la satisfaction de ses membres.
Pour plus d'informations sur cette négociation : frontcommun.org.
Updated: October 15th - Final QPAT Strike Vote Results.
Updated: September 27, 2023
STRIKE VOTE RESULTS: 90% in Favor
Updated: August 29, 2023
On Wednesday, September 27, 2023 at 4:00PM ESTA will be holding a General Meeting for all of its members with an update on negotiations. At that time a strike vote will be held. More information to follow, please note that in accordance with the Quebec Labour Standards you MUST register to attend in advance and you must be present at the meeting in order to vote.
A few new documents and banner image that you can save and add to your emails.
Common Front Infographic |
Common Front Brochure French |
Common Front Brochure English |
QPAT - Negotiations Page
December 20, 2022 - INFO - NEGO
December 7, 2022 - INFO -NEGO
QPAT Press Release: "We're Worth More Than Candy", related to the deposit of demands. {click to access}
2023 Negotiations
Good afternoon,
Please see attached document concerning the consultation for 2023 negotiations. You will be receiving an email from sophie.craig@aramis-recherche.com between March 26 and March 30. Not everyone will get their email on the same day.
Please check your spam folder if you did not receive it by March 30.
Thank you,
Gillian
Please see attached document concerning the consultation for 2023 negotiations. You will be receiving an email from sophie.craig@aramis-recherche.com between March 26 and March 30. Not everyone will get their email on the same day.
Please check your spam folder if you did not receive it by March 30.
Thank you,
Gillian